Faute de matières premières, le directeur général d’ABM, une usine de fabrication de batteries locale d’un milliard de shillings, a déclaré qu’il serait obligé de mettre les clés sous la porte, suite à la décision des autorités kényanes d’interdire les transactions de ferraille.
Si elle se concrétise, cette décision de l’entreprise ABM devrait provoquer des pertes d’emploi qui affecteraient des milliers de familles qui en dépendent pour leur subsistance.
Le fabricant a imputé la rareté des matières premières à une interprétation incorrecte de l’interdiction présidentielle de la ferraille par les organismes chargés de l’application de la loi, y compris les gouvernements décentralisés.
Le président Uhuru Kenyatta a imposé un moratoire sur l’exportation, l’achat ou la vente de tout matériel provenant de déchets, jusqu’à la mise en place d’une réglementation régissant le secteur.
Cette interdiction fait suite à une augmentation du nombre d’actes de vandalisme, touchant principalement sur les lignes électriques à travers le pays.