Le président de la rasd (république arabe sahraouie démocratique), Brahim Ghali, a reçu les lettres de créance de M. Zenene Sinombe l’accréditant ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Botswana auprès de la République Sahraouie à Tindouf.
Tindouf, situé au sud-est de l’Algérie, est occupé depuis plus de quarante ans par le polisario. Parallèlement, la ‘’rasd’’ ou le polisario possède une représentation diplomatique officielle à Alger, capitale de l’Algérie.
Assumant son rôle en toute bonne conscience, le chef du polisario, Brahim Ghali, avait même accordé la ‘’nationalité’’ à une ressortissante italienne, Marisa Rodano, pour ses efforts de ‘’défense du droit du peuple sahraoui’’.
Des générations de sahraouis et autres sont nés dans ce territoire. Et les jeunes se trouvent de fait dans cette Cité-Etat depuis des décennies.
Selon le droit international, pour la création d’un Etat, au moins trois ingrédients de base sont nécessaires: une population, un territoire, un gouvernement ou une autorité politique. Dans le cas d’espèce, « des sahraouis, Tindouf et le polisario ou la RASD (république arabe sahraouie démocratique) ». Tous ces ingrédients sont réunis.
Cette évolution étonnante qui se déroule à Tindouf intervient dans le contexte du nouvel ordre mondial qui se dessine actuellement, et où le chef de la junte le général Chengriha et son président Abdelmadjid Tebboune, essaient en priorité de sauvegarder leur hégémonie et leurs intérêts sur le reste du territoire algérien, en proie à des revendications croissantes d’autodétermination.