L’armée va recruter trois mille soldats supplémentaires pour renforcer sa lutte contre le terrorisme.
Initialement prévu le 1er juin, le « recrutement de 2.000 militaires du rang au titre du contingent normal » et de « 1.000 autres à titre exceptionnel » est « ramené du 4 au 31 mai dans chaque chef-lieu » des treize régions administratives du Burkina, souligne un communiqué du ministre de la Défense.
Les forces armées burkinabè sont estimées à entre 15.000 à 20.000 hommes, dont plus de la moitié servent dans l’armée de terre. Elles sont confrontées depuis sept ans à des attaques armées de plus en plus meurtrières.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la transition, avait décrété un « ordre de mobilisation des anciens militaires au titre de la réserve », notamment les sous-officiers et militaires du rang admis à la retraite ces trois dernières années, « pour les besoins de la Nation ».
Les attaques terroristes ont fait entre 2016 et le 31 décembre 2021, plus de 2000 morts, dont 600 éléments des forces de défense et de sécurité, selon le gouvernement burkinabè.