Le secrétaire général des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a condamné l’attentat meurtrier contre une église dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré dimanche son porte-parole Stéphane Dujarric.
Au moins douze civils ont été tués et 50 autres blessés lorsqu’un engin explosif a été déclenché pendant le service de dimanche dans une église locale de Kasindi, dans la province du Nord-Kivu.
Cette attaque est attribuée par les autorités aux ADF (les Forces démocratiques alliées), un groupe armé affilié à l’Etat islamique
Cet « acte terroriste » s’est produit dans une église pentecôtiste (protestante évangélique) de Kasindi, ville frontalière avec l’Ouganda de la province congolaise du Nord-Kivu, a déclaré le porte-parole de l’armée de RDC, Antony Mualushayi.
La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) assure l’évacuation médicale des blessés en coordination avec les autorités congolaises, a-t-il signalé dans sa déclaration.
Le secrétaire général a souligné la nécessité de demander des comptes aux auteurs de l’attaque et a noté que le Service d’action antimines de l’ONU (UNMAS) soutient les autorités congolaises dans leur enquête sur l’incident, a-t-il ajouté.
Un ressortissant kenyan suspecté d’avoir participé à cet attentat à la bombe piégée a été arrêté, selon le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), dans la région de Beni.