Les États-Unis ont rejeté la classification du MAK comme organisation terroriste par le régime algérien, alors que depuis plusieurs années, le mouvement kabyle lutte pacifiquement pour l’indépendance de cette région en Algérie.
Cette lutte pour l’autodétermination a suscité l’intérêt et le soutien de nombreux groupes à travers le monde, y compris en Amérique.
Récemment, une controverse a émergé à propos de l’inscription du mouvement kabyle sur la liste des groupes terroristes par le département d’État américain. Les partisans du mouvement kabyle ont exprimé leur opposition à une telle inscription, affirmant qu’elle serait injuste et nuirait à leur lutte pacifique pour l’indépendance.
Aux États-Unis et généralement en Amérique du nord, plusieurs groupes de défense des droits humains ont pris position en faveur du mouvement kabyle et du Hirak, et ont appelé le gouvernement américain à ne pas l’inscrire sur la liste des groupes terroristes.
Ils affirment que le mouvement kabyle n’a jamais commis d’actes de terrorisme, mais qu’il a plutôt mené une lutte pacifique pour l’autodétermination.
Parmi les groupes qui ont pris position en faveur du mouvement kabyle, on trouve également Amnesty International et Human Rights Watch. Ces organisations ont publié des rapports qui ont mis en évidence les violations des droits humains en Algérie, notamment dans la région de Kabylie, et ont appelé les autorités algériennes à respecter les droits des Kabyles.
L’inscription de ce mouvement ne ferait que nuire à leur cause et renforcerait la répression en Algérie du régime militaire du général Saïd Chengriha, véritable chef de l’Etat algérien.
Actuellement, des kabyles innocents ont été condamnés à de lourdes peines allant de 02 ans à la perpétuité, par une justice algérienne aux ordres de la junte militaire et du soi-disant président Abdelmadjid Tebboune.
Le MAK est devenu une force politique importante en Algérie et a attiré l’attention du monde entier sur la question de l’autodétermination kabyle.
Le leader du MAK, Ferhat Mehenni, est une figure clé de la lutte pour l’indépendance de la Kabylie. Il a commencé à militer pour la cause kabyle dès les années 1970, alors qu’il était encore étudiant à l’université.
Mehenni a été contraint de quitter l’Algérie en 2003 pour échapper à l’arrestation. Depuis, il vit en exil en France, où il continue de militer pour l’indépendance de la Kabylie.