Selon des sources sécuritaires, plus d’une soixantaine de terroristes ont été tués lors d’opérations à Ougarou et à Partiaga, dans la région de l’Est du Burkina Faso.
Des bandes de criminels ont tenté d’attaquer les populations civiles à Ougarou, mais les Forces combattantes ont repoussé l’assaut avec succès avant que les vecteurs aériens n’interviennent. Environ soixante terroristes ont été traqués jusqu’à leur base de stationnement au milieu d’arbres touffus et ont péri dans des bombardements, selon l’armée.
A Partiaga, les forces combattantes ont également contrecarré une attaque ennemie contre l’une de leurs positions, neutralisant de nombreux assaillants et récupérant de la logistique.
Malgré la difficulté du terrain, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) poursuivent leurs missions de reconquête de l’intégrité territoriale et de rétablissement de la paix, témoignant de leur engagement.
Par ailleurs, mardi, des sources sécuritaires et locales ont signalé que dix civils ont été tués dans deux attaques distinctes menées par des terroristes lundi dans deux localités de l’ouest du pays.
Dans un discours devant des représentantes d’associations de femmes, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a déploré la récurrence croissante des attaques contre les civils, qualifiant les groupes terroristes de lâches. Il a également critiqué les « impérialistes » qui, selon lui, ont imposé cette guerre, en particulier en critiquant le Programme d’ajustement structurel du Fonds monétaire international (FMI) mis en place dans les années 90.
En outre, au moins dix civils ont été tués dans deux attaques distinctes menées lundi par des jihadistes dans deux localités de l’ouest du Burkina Faso.
Des individus armés ont tiré des obus sur Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, tandis que la localité de Tondoura, près de la frontière ivoirienne, a également été la cible d’une attaque par des individus armés.
Le Burkina Faso est plongé dans une spirale de violences terroristes depuis 2015, avec plus de 16 000 morts, civils et militaires, selon des ONG, et plus de deux millions de déplacés internes.