Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) exprime ses regrets quant à la décision de l’Union européenne (UE) d’annuler sa mission d’observation des élections prévues le 20 décembre, malgré les négociations en cours, selon un communiqué publié à Kinshasa.
Le communiqué, relayé par l’agence congolaise de presse « ACP », souligne que le gouvernement déplore l’annulation de cette mission électorale, qui avait été invitée de manière volontaire, précisant que cette annulation est survenue au cours des discussions avec les experts de l’UE concernant les modalités pratiques de son déploiement.
Le gouvernement insiste sur son engagement en faveur de la bonne tenue des prochaines élections, mettant en avant les principes de transparence, d’inclusivité et de liberté. Il affirme rester ouvert à toute proposition susceptible de favoriser la réalisation de ces objectifs et se dit prêt à accueillir d’autres missions d’observation conformément aux lois et règlements de la RDC.
Initialement, entre 80 et 100 observateurs de l’UE devaient être déployés pour surveiller les élections du 20 décembre en RDC. La cheffe de la Mission d’observation électorale de l’UE (MOE-UE) avait confirmé cette information lors d’une conférence de presse à Kinshasa, précisant que ces observateurs, issus de 24 des 27 États membres de l’UE ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada, assureraient une mission impartiale et indépendante.
Malgré l’annulation de la mission par l’UE pour des raisons « techniques », le gouvernement congolais réaffirme son engagement envers des élections transparentes et inclusives. La RDC organise des élections législatives et présidentielle le 20 décembre, avec le président sortant, Félix Tshisekedi, se présentant pour un second mandat. Vingt-six candidats participent à l’élection présidentielle, tandis que des milliers de candidats se présentent aux élections législatives, provinciales et municipales qui se dérouleront simultanément.