L’Angola a pris la décision stratégique de se retirer de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), motivée par des divergences concernant les quotas de production pétrolière, et ce dans le dessein de recentrer ses efforts sur ses propres objectifs nationaux. Le ministre des Ressources naturelles, Diamantino de Azevedo, a souligné l’influence limitée de l’Angola sur les quotas jusqu’à présent et a expliqué que le maintien au sein de l’OPEP aurait entraîné des contraintes sur la production du pays, le forçant à réduire ses niveaux de production.
Azevedo a caractérisé cette décision comme un acte de souveraineté, affirmant que l’Angola a toujours rempli ses obligations, mais qu’il est désormais opportun pour le pays de se concentrer de manière accrue sur ses priorités nationales. Il a souligné que le retrait de l’Angola de l’OPEP ne résulte pas d’une décision légèrement prise.
Bien que l’Angola ait joué un rôle actif au sein de l’OPEP, Azevedo a estimé que le rôle du pays au sein de l’organisation ne correspond plus à ses intérêts actuels. Il a noté que les résultats récents ne sont pas en faveur de l’Angola.
En dépit des nouvelles réductions annoncées en novembre, les prix du pétrole brut demeurent au plus bas depuis juin, oscillant entre 70 et 80 dollars le baril, bien que restant au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.