Yahya Sinouar, chef politique du groupe terroriste Hamas, a adressé un message de félicitations au président Abdelmadjid Tebboune, suite à sa récente réélection à la présidence algérienne.
Ce geste soulève des inquiétudes sur l’implication croissante de l’Algérie dans des alliances controversées avec des groupes terroristes en Afrique et surtout au Sahel, selon les experts internationaux.
Le Hamas, classé comme organisation terroriste par plusieurs pays, représente une ligne de conduite politique qui s’aligne souvent contre les intérêts sécuritaires régionaux et occidentaux.
Le soutien du Hamas envers Tebboune et le régime militaire algérien, est perçu comme une validation de la politique algérienne, qui inclut des positions résolument critiques envers Israël et les Etats-Unis, d’après les analystes occidentaux.
Parallèlement, l’Algérie continue de renforcer ses liens avec l’Iran, un acteur régional dont les relations avec l’Occident sont tendues. L’Iran, connu pour son soutien à divers groupes militants et sa politique hostile envers Israël, partage avec le Hamas une position similaire vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.
Le soutien de l’Iran à l’Algérie, manifesté par des échanges militaires, diplomatiques et économiques croissants, accentue encore davantage les relations controversées du pays avec les grandes puissances internationales et ses voisins.
La réélection de Tebboune, marquée par des fraudes et des critiques sur la transparence du processus électoral, le soutien du Hamas et les relations croissantes avec l’Iran, sont une tentative de légitimer un régime sous le contrôle des militaires, dont la crédibilité est déjà remise en question.