Le Tchad a fermement nié, jeudi, toute implication dans l’escalade du conflit soudanais, en particulier en ce qui concerne la fourniture d’armes aux Forces de soutien rapide (FSR), qui affrontent l’armée régulière depuis avril 2023.
Abderaman Koulamallah, le ministre tchadien des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, a affirmé lors d’un entretien avec RFI : « Le Tchad n’a aucun intérêt à intensifier la guerre au Soudan. Nous sommes l’un des pays qui subissent le plus les conséquences de ce conflit. » Il a ajouté que son pays ne soutenait aucune des factions combattantes et qu’il prônait la paix.
Ces déclarations font suite aux accusations du gouverneur du Darfour, Minni Arcou Minnawi, qui a demandé aux autorités françaises d’intervenir pour stopper le prétendu transit d’armes non humanitaires via le Tchad vers les zones contrôlées par les FSR.
Des allégations antérieures avaient également circulé, affirmant que le Tchad facilitait des livraisons d’armes provenant des Émirats arabes unis, ce que les deux nations ont catégoriquement démenti.