Tunisie : Une condamnation virulente d’Israël et de ses alliés par le président Saïed

La Tunisie, par la voix de son président Kaïs Saïed, a une nouvelle fois exprimé sa condamnation ferme et sans équivoque des récentes attaques attribuées à Israël contre l’Iran, ainsi que des frappes américaines visant des installations nucléaires iraniennes. Dans un communiqué officiel, Tunis dénonce ce qu’elle qualifie d’ »agression illégitime », appelant à un cessez-le-feu immédiat.

Le président Saïed, connu pour son antisémitisme et son opposition à l’existence de l’Etat juif, va plus loin en rejetant toute tentative de justification légale de ces actions : « Il ne peut y avoir de légalité véritable que si elle est universelle. Sinon, il s’agit d’un déni délibéré du droit international », affirme le texte ». 

Dans le même élan, la Tunisie élargit sa dénonciation en pointant ce qu’elle considère comme un silence complice des médias internationaux face aux violences perpétrées, selon elle, par « l’entité sioniste » contre les Palestiniens. Tunis accuse les puissances occidentales, notamment les États-Unis, de détourner l’attention de ce qu’elle décrit comme un « génocide continu du peuple palestinien », en focalisant la couverture médiatique sur le conflit avec l’Iran.

Cette sortie s’inscrit dans la ligne idéologique assumée par Kaïs Saïed, très critique à l’égard d’Israël, notamment sous le gouvernement de Benjamin Netanyahou. 

Le président tunisien refuse toute normalisation des relations avec l’État hébreu, qu’il ne reconnaît pas officiellement.

Le communiqué appelle enfin à un nouvel ordre international, estimant que la légitimité issue de la Seconde Guerre mondiale est désormais obsolète. La Tunisie plaide pour un monde régi par les « peuples libres » et fondé sur les principes de justice, d’égalité et de souveraineté nationale.