Durant les mois de mai et juin, les forces armées burkinabè, appuyées par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les vecteurs aériens, ont mené une vaste campagne militaire d’envergure contre les groupes terroristes dans plusieurs régions du pays, selon l’armée.
Les frappes aériennes ont joué un rôle stratégique tout au long de cette période. Elles ont permis de détruire des bases, des caches, des convois et des positions terroristes. À Djibo, Taouremba, Babo, Nassoumbou, Soum Bella ou encore Petegoli, des cibles clés ont été pulvérisées avec précision. À Balehedé, un convoi de carburant destiné aux groupes armés a été intercepté. Le 30 mai, un regroupement de plusieurs centaines de terroristes a été détecté près de Déou puis frappé.
Les appuis aériens ont également permis de contrecarrer plusieurs attaques : à Lekoro le 16 mai, un assaut a été repoussé pendant la retraite des terroristes ; le 31 mai, une embuscade contre un convoi a été déjouée entre Matiacoali et Kantchari ; et le 1er juin, une attaque massive a été brisée par les frappes aériennes. À Waribéré, les terroristes en fuite ont été suivis et neutralisés.
Parallèlement, les unités terrestres, notamment les Bataillons d’Intervention Rapide (BIR) et les forces spéciales, ont mené de nombreuses offensives. Le 22 mai, une attaque contre l’unité Léopard à Ouanobia a été repoussée. Le 23 mai à Moussakuy et le 28 mai à Sintasso, des opérations de reconnaissance ont permis d’éliminer des combattants ennemis et de saisir du matériel. À Solimana, une base terroriste a été démantelée le 29 mai et de nouveau frappée le 3 juin.
Des embuscades ont été tendues à Taparko, Kalana, et Manni, avec à la clé la neutralisation de terroristes venus de Côte d’Ivoire et la récupération de matériel de guerre. À Thiou (10 juin), Dida (9 juin), et Sindo (8 juin), plusieurs groupes ont été mis en déroute.
Le 14 juin, un terroriste s’est rendu volontairement, révélant la lassitude de certains éléments face à des conditions de combat difficiles.
Enfin, de nombreuses attaques ont été repoussées en juin : à Kongaye (16 juin), Barsalogho (16 juin), Zonakuy (17 juin), et Bissiga (18 juin), les forces burkinabè ont infligé de lourdes pertes à l’ennemi.
Ces opérations conjointes aériennes et terrestres ont infligé de sévères pertes aux groupes terroristes, affaibli leurs capacités logistiques et marqué une nouvelle étape dans la stratégie sécuritaire du Burkina Faso, conclut l’Agence d’Information du Burkina (AIB).
