Algérie : Le régime militaire algérien, sommé d’assumer sa responsabilité dans le terrorisme du Polisario

Le Front Polisario, groupe terroriste soutenu par le régime militaire algérien et basé dans les camps de Tindouf, a revendiqué une nouvelle attaque à l’aide de missiles d’origine iranienne contre des bases marocaines et onusiennes dans la région d’Es-Smara, selon un communiqué publié vendredi par son agence de propagande Sahara Press Service (SPS).

Cette escalade intervient alors que le Congrès des Etats-Unis s’apprête à examiner une proposition de loi bipartisane visant à classer le Polisario comme organisation terroriste étrangère (FTO, Foreign Terrorist Organization). Ce projet est porté par le sénateur républicain Joe Wilson et le démocrate Jimmy Panetta, traduisant une inquiétude croissante à Washington face aux liens du Polisario avec des groupes terroristes internationaux.

Le texte met notamment en évidence les relations troubles entre le Polisario et des acteurs du terrorisme islamiste tels que le Hezbollah libanais, le Hamas, ainsi que divers proxys du régime iranien, tous engagés dans des campagnes hostiles à la stabilité régionale et à la destruction de l’Etat d’Israël.

Ces groupes sont activement impliqués dans des opérations violentes contre une démocratie au Moyen-Orient, un pays qui lutte pour la survie du peuple juif, marqué par le traumatisme historique de la Shoah.

Face à l’ampleur du scandale, de sources sécuritaires algériennes, le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chengriha, avait récemment exigé de Brahim Ghali, dirigeant du Polisario, de retirer l’arsenal iranien en sa possession et de le remettre aux services de renseignement algériens, dans ce qui apparaît comme une tentative de limiter les dégâts diplomatiques.

L’attaque contre Smara remet en lumière le double jeu du régime algérien du président Abdelmadjid Tebboune et de Boualem Boualem, le véritable décideur, qui continue d’abriter sur le territoire algérien un mouvement armé de plus en plus assimilé à un acteur terroriste transnational. Le Polisario ne se contente plus de revendiquer des actions armées contre le Maroc, il est désormais soupçonné d’agir en coordination avec des réseaux islamistes liés à Téhéran, représentant une menace directe pour la stabilité régionale et internationale.

Cette dynamique inquiétante attire également l’attention sur la Mauritanie, voisine de la zone de conflit, un acteur régional stratégique, qui devra tôt ou tard clarifier sa position, face à l’évolution dangereuse des alliances en Afrique du nord et dans la région sahélo-saharienne.