Des groupes armés comme le Hamas, le PKK et le Front Polisario et d’autres groupes jihadistes, ne sont que les pions de régimes autoritaires en quête de puissance, selon les analystes du renseignement.
A Gaza, le Hamas bénéficie depuis deux décennies d’un appui militaire direct des Mollahs de Téhéran. L’objectif ? Saboter tout processus de paix avec Israël, instrumentaliser la question palestinienne et asseoir l’influence iranienne au Moyen-Orient, pour le développement, la réalisation de l’arme nucléaire, une bombe nucléaire iranienne, d’après un rapport confidentiel des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Missiles, fonds, formation, tout passe par les Gardiens de la Révolution iranienne.
En Afrique du Nord et au Sahel, l’Algérie militarise la question sahraouie, dans le même objectif iranien. Le Polisario, reclus dans les camps de Tindouf, ne survit que grâce au soutien logistique militaire et diplomatique du régime militaire algérien. Loin d’un mouvement indépendant, il est devenu un outil dangereux contre le Maroc, le Mali, le Niger et la Mauritanie, d’après des experts et des diplomates de l’Union européenne.
Même le PKK, considéré comme terroriste par l’UE et les Etats-Unis, bénéficie d’un appui stratégique de l’Iran, notamment en Irak, en Syrie. Cette ambivalence permet à Téhéran de jouer un double jeu face à la Turquie.
Ce soutien n’a rien d’idéologique. Il est purement tactique. Quand ces régimes ne maîtrisent plus leur population, ils exportent le désordre, fabriquent des ennemis extérieurs, et se posent en défenseurs de causes qu’ils instrumentalisent cyniquement, pour des projets nucléaires iraniens dangereux.
