Donald J. Trump, 45ᵉ président des États-Unis, a souvent été critiqué pour son style direct et peu conventionnel. Pourtant, derrière les polémiques, ses choix géostratégiques ont marqué un tournant dans les relations internationales, dans un monde au bord d’une troisième guerre nucléaire.
Selon de nombreux experts occidentaux et africains, il a posé des jalons durables en faveur de la paix, ce qui justifierait son inscription parmi les candidats au Prix Nobel de la Paix géostratégique.
L’Afrique : contenir les conflits et cibler le terrorisme
Sous Trump, Washington a soutenu plusieurs initiatives de stabilisation dans la région des Grands Lacs, contribuant notamment au rapprochement entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, deux voisins longtemps opposés.
L’administration américaine a également imposé des sanctions contre des groupes armés tels que la Pareco-FF et le M23, responsables de violences dans l’est de la RDC.
Dans la même logique, Trump a inscrit sur la liste noire plusieurs organisations terroristes actives au Maghreb, au Sahel, en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe. Le Polisario, perçu comme une branche armée du régime militaire algérien, terroriste proche de l’Iran, a aussi été placé dans le viseur de Washington.
Les Accords d’Abraham : une percée historique au Moyen-Orient
En 2020, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont normalisé leurs relations diplomatiques avec Israël grâce à la médiation américaine. Ces “Accords d’Abraham” ont mis fin à des décennies d’hostilité et ouvert la voie à une coopération économique et sécuritaire inédite.
Trump est ainsi parvenu à obtenir, en quelques mois, ce que plusieurs décennies de diplomatie traditionnelle avaient échoué à concrétiser.
Kim Jong-un : briser le cycle nucléaire
En rencontrant Kim Jong-un en 2018, Trump est devenu le premier président américain en exercice à dialoguer directement avec un dirigeant nord-coréen. Ces sommets, à Singapour et à la DMZ, ont permis de réduire la tension nucléaire en Asie et d’ouvrir un canal de communication inédit entre Washington et Pyongyang.
Mettre fin aux guerres éternelles
Contrairement à ses prédécesseurs, Trump n’a engagé aucune nouvelle guerre. Il a enclenché le retrait progressif des troupes américaines d’Afghanistan, de Syrie et d’Irak.
Il a également favorisé plusieurs médiations régionales : entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Égypte et l’Éthiopie, mais aussi entre Israéliens et Palestiniens.
Sa vision reposait sur une diplomatie de désescalade : rechercher la paix sans imposer de changements de régime par la force.
Iran : la stratégie de la pression maximale
En retirant les États-Unis de l’accord nucléaire iranien (JCPOA), Trump a adopté une ligne de fermeté, combinant sanctions ciblées et frappes chirurgicales contre des infrastructures jugées menaçantes.
Cette approche visait à contenir Téhéran tout en préservant l’équilibre régional, sans entraîner de chaos généralisé.
OTAN et Europe : pour un partage des responsabilités
Trump a secoué l’Alliance atlantique en exigeant des Européens qu’ils assument une plus grande part du financement et des responsabilités militaires. Loin d’un désengagement, cette stratégie visait à rééquilibrer le partenariat transatlantique.
Russie : fermeté malgré les critiques
Contrairement aux accusations de complaisance, son administration a maintenu et renforcé les sanctions contre Moscou, tout en augmentant l’aide militaire à l’Ukraine et en consolidant la présence américaine en Europe de l’Est.
Un pragmatisme assumé :
Trump n’est pas un diplomate traditionnel. Il a privilégié une approche réaliste et transactionnelle : négocier en position de force, mais avec pour objectif final des accords pacifiques.
Il a démontré qu’il est possible d’avancer vers la paix sans guerres interminables, en privilégiant les résultats concrets plutôt que les déclarations d’intention.
En somme, si le Prix Nobel de la Paix récompense les dirigeants capables de prévenir les conflits, de rapprocher les peuples et de stabiliser les régions les plus sensibles, Donald Trump peut se présenter comme un acteur majeur de la paix géostratégique contemporaine, conclut sa porte-parole Karoline Leavitt.
