L’Organisation internationale du tourisme social (OITS), dix ans après sa création, a choisi d’installer le siège de sa section Afrique dans la capitale malienne.
L’OITS entend contribuer à la mise en œuvre dans la zone Afrique des projets et programmes reconnus par l’Assemblée générale de l’organisation et approuvés par son conseil d’administration. « La section Afrique de l’organisation à but non lucratif s’emploiera aussi à favoriser l’adhésion de plus d’associations et d’organisations à la promotion du tourisme social et solidaire », a rassuré son président, Bassirou Diarra, lors d’une rencontre avec la presse locale.
«Il est fondamental de savoir aujourd’hui que le tourisme social ou tourisme pour tous est un précieux moyen du développement du tourisme national. C’est pourquoi nous avons adopté une démarche participative dans ce sens auprès des membres avec lesquels nous maintenons des contacts permanents ainsi qu’avec les autorités nationales du tourisme des pays concernés » a rapporté Maliweb.net citant le coordinateur de la nouvelle section.
Ainsi, « le Mali devient le premier pays africain honoré et récompensé par ses multiples efforts consentis par ses autorités, ses associations et ses réseaux communautaires dans la promotion du tourisme social », a constaté Mouhamed Faouzou Deme.
Pour cet expert en tourisme, « la décision de transférer le siège de la section Afrique au Mali, dix ans après sa création, confirme la volonté de l’OITS de promouvoir une gestion participative de proximité et de partage dans les politiques de développement du tourisme social », a-t-il estimé au site Dakaractu.com.
Créé initialement sous le nom de Bureau international du tourisme social (BITS), l’OITS est considérée aujourd’hui comme la véritable Organisation mondiale du tourisme social, peut-on lire sur son site.
Animée par un réseau de 150 membres présents dans 35 pays, notamment en Europe, Amérique et en Afrique, cette organisation compte parmi ses membres, des associations, des syndicats, des coopératives, des organismes privés ainsi que des administrations publiques en charge du tourisme.