L’Algérie et le Niger sont tous deux satisfaits de l’évolution de leur coopération sur un plan global et, plus particulièrement, en ce qui concerne la sécurité sur les frontières.
A l’occasion des travaux de la 5ème réunion du Comité bilatéral frontalier nigéro-algérien, les deux partenaires ont formulé des recommandations portant sur les secteurs administratifs, sécuritaires, économiques, sociaux et culturels.
De source officielle, il s’agit de « mettre en place d’un organe de veille et de suivi de la mise en œuvre des recommandations, l’inspection et l’entretien des bornes frontières, le renforcement des actions communes en vue de juguler le phénomène de la migration illégale, le renforcement des moyens et des mesures de lutte contre la contrebande et l’insécurité, l’occupation rationnelle de l’espace frontalier et l’organisation de patrouilles simultanées et coordonnées le long de la frontière commune ».
Rappelons que le comité bilatéral est un mécanisme de coopération frontalière institué par le protocole d’accord signé à Alger le 30 octobre 1997, avec pour missions l’identification, la mise en œuvre de projets de développement dans les zones frontalières et la réinsertion socio-économique des populations nigériennes déplacées dans le sud algérien.
Il oeuvre également pour la sécurisation de la zone frontalière et la lutte contre la criminalité et l’immigration clandestine ainsi que la promotion des échanges commerciaux, culturels et sportifs.
Par ailleurs, n’omettons pas que les deux Etats travaillent énormément sur les dossiers du Mali, de la Libye et de l’ensemble des menaces dans la zone sahélo-sahélienne.
Quoiqu’il en soit, Niamey et Alger se serrent les coudes pour mieux prévenir la criminalité transnationale organisée et, partant, favoriser l’épanouissement des populations ; les leur en particulier.