Les autorités du Burkina Faso sont sur le qui-vive depuis le démantèlement, mardi, d’une cellule terroriste qui préparait des opérations contre plusieurs points névralgiques de Ouagadougou, la descente des forces de sécurité ayant révélé l’existence d’un réseau djihadiste lié à l’attaque de mars dernier contre l’état-major de l’armée et de l’ambassade de France.
La gendarmerie burkinabé avait réussi à neutraliser trois éléments djihadistes qui préparaient des attentats dans le pays. Un seul présumé terroriste a été interpellé vivant lors de cette descente, qui s’est soldée par la mort de trois djihadistes ainsi que d’un gendarme burkinabé.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les djihadistes au nombre de quatre, étaient de nationalité malienne et burkinabé.
La perquisition de leur domicile a permis la saisie d’un important arsenal de guerre. Des tenues militaires françaises et burkinabés ont été trouvées dans leur cache.
Maïza Séréma, la Procureure du Burkina Faso a par ailleurs ordonné l’arrestation d’une trentaine de personnes pour les besoins de l’enquête.
La gendarmerie burkinabé a, de son côté, confirmé qu’un lien existait entre cette cellule djihadiste et la double attaque meurtrière du 2 mars dernier à Ouagadougou.
Les djihadistes en question étaient affiliés à la mouvance extrémiste régionale Al Mourabitoune, connue pour avoir mené des assauts sanglants un peu partout au Sahel.