Les militaires et les chefs de la contestation au Soudan vont reprendre ce lundi soir les discussions et les négociations sur la composition d’un futur Conseil souverain de transition.
« Nous ne sommes pas pressés pour une victoire cruciale », avait indiqué à l’aube sur Twitter l’Association des professionnels soudanais (SPA), pilier du mouvement de protestation. « Quelle que soit l’issue des négociations, il s’agit d’un pas en avant », avait-elle assuré, ajoutant qu’elles portaient sur « l’autorité de transition ».
Les leaders de la contestation exigent qu’un civil dirige cette future institution clé, après un appel pressant de la communauté internationale à ce que les négociations débouchent sur une transition « vraiment dirigée par les civils ».
Fer de lance de la contestation, l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) avait indiqué dimanche que les négociations se focaliseraient sur la répartition, entre armée et contestation, des sièges du Conseil souverain ainsi que sur son futur chef.
Les généraux insistent pour y obtenir une majorité de sièges tandis que les leaders de la contestation veulent limiter la présence des militaires et placer un civil à sa tête.
Le grand problème à lequel sera affronté le Soudan est l’application ou non de la charia islamique.