Kenya : maintient de la décision de fermer les camps des réfugiés de Dadaab et Kakuma d’ici fin juin 2022

Le gouvernement kényan a réitéré jeudi sa décision de fermer, d’ici fin juin 2022, les camps des réfugiés de Dadaab et Kakuma, qui abritent depuis une trentaine d’années près de 500.000 personnes, en majorité originaires de Somalie.

Le 24 mars dernier, le gouvernement kényan avait donné un ultimatum de 14 jours au Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) pour évacuer les camps de Dadaab et Kakuma, arguant que ces deux camps seraient source d’insécurité pour le pays, ce que contestent plusieurs défenseurs des droits de l’Homme.

Le Kenya soupçonne certains réfugiés d’être enrôlés dans les groupes terroristes islamistes d’Al-Shabab et Al-Qaïda.

Le ministre de l’Intérieur Fred Matiang’i a déclaré que le rapatriement des réfugiés dans leurs pays d’origine et l’intégration socio-économique de certains d’entre eux par le biais de permis de travail/résidence fait partie de la feuille de route que le gouvernement entreprendra pour assurer le succès de la mission.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) avait déclaré plus tôt qu’elle souhaitait un rapatriement volontaire des réfugiés dans la sécurité et la dignité.

L’agence souhaite également la fourniture de formules de séjour aux réfugiés de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE).