Les Etats Unis d’Amérique (USA) et le Maroc ont lancé le lundi 20 juin à Agadir (sud) l’exercice militaire « African Lion 2022 », le plus large sur le continent africain.
« African Lion » est un exercice interarmées combiné organisé chaque année par les Forces Armées Royales et les Forces Armées américaines.
Ces manœuvres annuelles vont se dérouler jusqu’au 30 juin essentiellement au Maroc mais aussi en Tunisie, au Sénégal et au Ghana, a indiqué le commandement américain pour l’Afrique (Africom).
Plus de 7. 500 soldats originaires de dix nations, dont le Brésil, le Tchad, la France et le Royaume-Uni participent à cet événement.
L’édition de cette année connait la participation de 10 pays africains et internationaux, y compris le Maroc et les Etats-Unis, ainsi qu’une vingtaine d’observateurs militaires de pays partenaires, de l’Otan et pour la première fois Israël qui réaffirme son soutien militaire au Maroc.
« African Lion » a notamment pour objectif de « renforcer nos capacités communes de défense pour contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes », a précisé un communiqué d’Africom. Le Général de Division américain Andrew Rohling, commandant la SETAF-AF, a souligné l’importance de cet événement, l’occasion d’échanger avec les pays partenaires les expériences et consolider la coopération militaire garante de la sécurité et la stabilité régionale.
De son côté, le général Belkhir El Farouk, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud a appelé lundi dans un discours à faire face aux « défis sécuritaires ».
Au Maroc, ces manœuvres terrestres, aéroportées, aériennes, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) auront lieu à Kénitra, près de Rabat, et dans plusieurs régions du sud, notamment à Mahbès, à la frontière algérienne, selon l’état-major des Forces armées royales (FAR) marocaines.
Comme en 2021, sont prévus des sauts de troupes aéroportées et des tirs d’artillerie dans le désert, non loin de Tindouf, la base des terroristes du Front Polisario en Algérie.
Lors de la présidence de Donald Trump, les USA ont reconnu officiellement en décembre 2020 la souveraineté du Maroc sur le Sahara.