Dans les coulisses politiques en Algérie, Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, émerge comme une figure controversée, naviguant habilement dans les méandres du pouvoir militaire tenu d’une main de fer par le général Saïd Chengriha.
Sous le joug de l’armée, Attaf, en homme politique, a entrepris des initiatives audacieuses pour établir des relations avec Israël, défiant ainsi la politique étrangère officielle.
Surfant sur le sourd antagonisme qui tiraille les relations du duo formé par le président Abdelmadjid Tebboune et le général Chengriha, Ahmed Attaf a entamé des discussions confidentielles avec des diplomates de certains pays occidentaux, au sujet de la crise entre les palestiniens et l’Etat Hébreu.
Bien que M. Ahmed Attaf ait manifesté, au cours d’une conversation téléphonique avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, ses vifs regrets concernant les informations inexactes et erronées relatives à l’Algérie qui figuraient dans une récente déclaration du département d’État américain sur la liberté religieuse, les responsables étrangers impliqués dans les pourparlers restent discrets, alimentant encore davantage les spéculations et les conjectures.
Certains observateurs politiques estiment que les motivations du ministre pour engager ces négociations restent floues. Certains suggèrent qu’il cherche à renforcer sa propre position politique en cultivant des alliances étrangères.
Cependant, le chef de l’armée ne voit pas d’un bon œil cette ingérence qui va à contresens de la diplomatie algérienne telle que déclarée officiellement, et la considère comme une menace pour la stabilité du régime.
Dans les coulisses déjà sombres de certains officiers militaires algériens, une intrigue sinistre se profile, avec des ramifications qui vont bien au-delà des frontières. Les manigances de la grande muette, dirigée de manière implacable par le général Chengriha, s’étendent désormais hors des frontières nationales, orchestrant secrètement le soutien à des groupes terroristes contre des pays voisins.
Les preuves accablantes suggèrent que le chef des armées algériennes aurait fourni un soutien logistique, financier et militaire à des groupes terroristes. Cet appui au Hamas et au Hezbollah libanais soutenu par l’Iran, et qui opèrent contre l’Etat d’Israël, ont choqué la communauté internationale.
Aussi, le destin politique de Attaf demeure-t-il incertain, suspendu entre les jeux complexes de pouvoir et ses efforts pour établir des ponts avec des pays déclarés ennemis.