Une épidémie de choléra en Angola a fait au moins 114 victimes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a rapporté que le premier cas de la maladie a été détecté le 7 janvier dernier. À ce jour, l’Angola a enregistré 3 402 cas confirmés de choléra, avec une concentration particulièrement élevée à Luanda, la capitale, où près de la moitié des cas ont été recensés.
L’épidémie touche plusieurs provinces du pays, dont Cuanza Sur, Cunene, Luanda, Huambo, Huila, Bengo, Malanje, Zaire et Cuanza Norte. Face à cette situation, le ministère de la Santé angolais, avec l’aide de l’OMS et d’autres organisations internationales, a lancé une campagne de vaccination pour lutter contre la propagation de la maladie.
Cette initiative a permis d’immuniser environ 930 000 personnes âgées d’un an ou plus, entre le 3 et le 7 février 2025, dans le but de « stopper la propagation du choléra et protéger la population pour éviter d’autres pertes de vies humaines ». Des points de vaccination fixes ont été installés dans des lieux stratégiques comme les centres de santé, les églises et les orphelinats, tandis que des équipes mobiles ont été envoyées dans les communautés les plus éloignées.
Zahira Virani, coordinatrice résidente du Système des Nations Unies en Angola, a souligné l’importance de cette campagne, déclarant : « La campagne de vaccination est un jalon important et mon message est simple : faites-vous vacciner, protégez-vous et aidez à diffuser des informations correctes sur la prévention. »
La ministre angolaise de la Santé, Silvia Lutucuta, a exprimé son optimisme, affirmant : « Avec détermination, solidarité et des mesures efficaces, nous vaincrons le choléra ».
Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë causée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par la bactérie Vibrio cholerae. Bien que traitable, elle peut devenir mortelle si elle n’est pas prise en charge rapidement, ce qui rend la vaccination et les mesures préventives essentielles dans cette lutte contre l’épidémie.