Afrique : Une politique migratoire discriminatoire de l’Algérie face à l’exemple de solidarité du Maroc

L’Afrique est un continent riche en diversité, tant culturelle que géographique, et ses nations partagent une histoire commune marquée par la colonisation, les luttes pour l’indépendance, et un engagement en faveur du développement et de l’unité.
Cependant, le cas du régime algérien, est perçu comme hostile, raciste, envers d’autres pays africains, notamment en ce qui concerne le traitement des migrants et des réfugiés, contraste fortement avec la politique de solidarité affichée par le Maroc, un modèle de coopération régionale et panafricaine, selon les observateurs africains.
Depuis plusieurs années, des rapports d’ONG, d’institutions internationales et de médias ont dénoncé les politiques discriminatoires du régime algérien vis-à-vis des migrants africains, notamment ceux en situation irrégulière.
L’Algérie, tout en affirmant son engagement à respecter les droits humains, a été accusée de mener des expulsions massives, souvent violentes, de migrants subsahariens.
Ces personnes, en grande majorité originaires de pays comme le Mali, le Niger, le Sénégal ou le Cameroun, se retrouvent souvent en situation de précarité extrême, sans accès aux services de base et sans aucune forme de protection.
Les expulsions sont fréquemment accompagnées de violences physiques et psychologiques, et les migrants sont parfois abandonnés dans des zones isolées à la frontière, sans ressources ni aide humanitaire.
En effet, le traitement réservé aux Africains, notamment les populations issues de l’Afrique subsaharienne, est senti comme une forme de racisme systémique, malgré les efforts des autres pays africains pour promouvoir la coopération et la mobilité intracontinentale.
Le royaume chérifien a adopté une politique d’ouverture et d’accueil des migrants, notamment ceux originaires d’Afrique subsaharienne. Ces dernières années, le Maroc a mis en place des mesures permettant à des milliers de migrants de régulariser leur situation, leur offrant ainsi des droits et un accès à des services essentiels comme l’éducation, les soins de santé et le travail.
Le Maroc est également un fervent défenseur de l’Union africaine et du panafricanisme. Sous la direction de la monarchie, le pays a renforcé ses relations avec plusieurs nations africaines en soutenant des initiatives de développement, d’infrastructure et de sécurité. De plus, le Maroc a signé des accords de coopération avec de nombreux pays du continent, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, du commerce et de l’éducation.
Le régime algérien, en revanche, semble souvent privilégier une approche isolationniste et nationaliste, se distançant de l’idée d’une solidarité panafricaine véritable. Au lieu de participer activement à la promotion de la mobilité et de la coopération intra-africaine, l’Algérie semble enfermer son identité nationale dans un cadre rigide, qui exclut certaines populations et crée des divisions au sein du continent.
Ce comportement, loin d’encourager une Afrique unie, contribue à exacerber les tensions et les divisions internes, mettant en péril les efforts de paix et de développement durable en Afrique.
La solidarité envers les autres nations africaines, notamment en matière de migration, de droits humains et de coopération régionale, devrait être une priorité, mais cela semble encore largement absent dans la politique extérieure de l’Algérie.