Au Burkina Faso, la vaste opération antiterroriste menée dans le nord du pays depuis le début de ce mois, a permis l’arrestation d’une soixantaine de djihadistes, dont certains ont été appréhendés avec l’aide de la population qui dispose d’un numéro de téléphone pour signaler aux autorités la présence de djihadistes présumés.
La mobilisation préalable de la population a facilité l’opération de ratissage, menée par l’armée et les forces de sécurité Burkinabés dans le Nord du pays depuis début juillet.
L’armée affirme que l’arrestation de ces islamistes extrémistes a également permis la saisie de nombreux composants entrant dans la confection d’engins explosifs artisanaux.
Les Forces de défense Burkinabés avaient lancé cette campagne de ratissage afin de sécuriser les régions nord du pays, à la frontière avec le Mali et le Niger, et tenter de retrouver huit otages qui sont toujours retenus par des groupes djihadistes.
Ces opérations s’inscrivent plus largement dans le cadre d’un vaste plan de lutte contre les groupes djihadistes qui sévissent dans le Liptako-Gourma.
Il s’agit de la région commune au Niger, au Mali et au Burkina Faso et où les trois pays avaient annoncé en janvier 2017, le déploiement d’une force militaire commune pour sécuriser cette zone.
L’état-major de l’armée Burkinabé a également fait savoir que ces opérations de ratissage allaient se poursuivre encore sur le terrain pendant les semaines à venir.