Deux terroristes ont été éliminés dimanche, dans une attaque à Banibangou (région de Tillabéri, ouest), près du Mali, selon un communiqué du ministère de la Défense qui précise avoir reçu un soutien aérien français. Deux gendarmes nigériens ont été également tués.
L’armée nigérienne affirme aussi avoir infligé de « lourdes pertes » aux islamistes lors de plusieurs opérations dans l’est du pays.
« Le 5 avril à 14h30, la gendarmerie de Banibangou a fait l’objet d’une attaque perpétrée par un groupe d’éléments terroristes lourdement armés à bord de plusieurs véhicules et motos. Le bilan est le suivant. Côté ami: deux morts, neuf blessés. Côté ennemi: deux terroristes tués, neuf capturés », selon le communiqué du ministère nigérien de la Défense lu à la télévision publique dans la nuit de mercredi à jeudi.
« Des éléments de l’opération (anti-jihadiste) Almahaou (Tourbillon en langue locale) appuyés par l’aviation de la force (française) Barkhane ont spontanément engagé des opérations de poursuite et de ratissage ayant permis la destruction de la quasi-totalité des assaillants » poursuit le texte.
Dans un autre communiqué concernant l’Est et la lutte contre le groupe Boko Haram, le ministère annoncé que « des caches d’armes, des plots logistiques et plusieurs pirogues ont été détruits » ainsi que « des îles servant de base aux terroristes (de Boko Haram) ont été bombardées par l’armée de l’air » lors « d’une opération bilatérale » Tchad-Niger, lancée le 29 mars.
Cinq « terroristes » ont été tués par un Bataillon spécial d’intervention du Niger « appuyé par des avions de reconnaissance » lors d’un « combat » avec « une colonne de sept véhicules terroristes » en territoire nigérian.