L’opération militaire lancée contre le groupe jihadiste Boko Haram au lac Tchad a coûté la vie à « 52 militaires tchadiens », a annoncé à l’AFP le porte-parole de l’armée tchadienne, affirmant qu’un millier de jihadistes ont été tués.
Déployée le 31 mars, l’armée tchadienne a achevé son opération mercredi, chassé les jihadistes de son sol et se trouve « en profondeur sur le territoire du Niger et du Nigéria, en attendant que leurs troupes prennent le relais » dans cette région frontalière du Sahel, a assuré le porte-parole, le colonel Azem Bermendoa Agouna.
Dans le même sillage, le Niger avait affirmé avoir infligé de lourdes pertes en hommes et en matériels au groupe terroriste Boko Haram, dans le cadre de plusieurs opérations menées depuis fin mars par son armée, et en collaboration avec les armées du Tchad et du Nigéria.
Plusieurs caches d’armes, d’importants moyens logistiques et plusieurs autres pirogues ont été détruits, des îles servant de bases aux terroristes ont été également bombardées par l’aviation, selon le communiqué, ajoutant que « cette opération se poursuit actuellement ».