L’incident de l’obus tombé sur la résidence privée d’un haut responsable de l’armée tchadienne près de la base aérienne de Adji Kosseï à N’Djamena et qui a fait quatre morts serait accidentel.
Le domicile détruit appartient à Mahamat Saleh Arim, commandant, premier adjoint de la garde présidentielle et proche du président Idriss Déby Itno.
L’explosion a eu lieu à quelques mètres du quartier général au Tchad de l’opération anti-terroriste Barkhane.
La ministre française des Armées Florence Parly a affirmé vendredi que le Tchad reste engagé au sein du G5 Sahel.
N’Djamena avait déclaré une semaine auparavant de ne plus participer aux opérations antijihadistes hors de ses frontières.
Le Tchad va engager comme cela avait été prévu initialement un bataillon au nord du Niger dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel, selon la ministre.
Dans le cadre de la lutte contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, l’armée tchadienne participe à la Force multinationale mixte (FMM), constituée des forces militaires du Bénin, du Cameroun, du Niger et du Nigeria, qui combat depuis 2015 le groupe terroriste.
Elle fournit également des troupes à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et fait partie du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad).