La situation économique et sociale en Algérie empire de jour en jour. Depuis la chute du clan Bouteflika, le pays vacille avec le nouveau régime du général Saïd Chengriha qui, dans toutes ses déclarations, se substitue au chef de l’État, hospitalisé depuis plusieurs semaines en Allemagne.
Avec une crise sanitaire qui a dévoilé la fragilité du système et une guerre par procuration du polisario contre le Maroc, la communauté internationale est appelée à venir en aide à une population algérienne qui risque fort d’être sacrifiée par un régime aux abois, prêt à mettre le feu dans la région pour détruire toutes les preuves de sa culpabilité dans les maux qui gangrènent le pays et la région depuis quarante ans.
Plusieurs observateurs et organisations internationales et même algériennes s’interrogent sur le pouvoir algérien. La résolution du Parlement européen du 26 novembre sur la situation catastrophique des Droits de l’homme en Algérie a été actée par un grand nombre d’ONG, dont Amnesty International, Action pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA), Article 19, Reporters sans frontières (RSF)…
Dans le même sillage, le président du parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, avait qualifié “d’outrancier” le communiqué du ministère des Affaires Etrangères qui condamne cette résolution.
Selon le rapport du LEGATUM INSTITUTE, un think-tank indépendant basé à Londres, les conditions de vie sont toujours déplorables en Algérie.
Saïd Chengriha, aujourd’hui chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), est un officier d’infanterie et lauréat de l’école d’état-major à l’académie russe de Vorochilov. Rien d’étonnant qu’il soit resté figé dans la doctrine de la guerre froide, alors que le monde a connu de profonds changements depuis la disparition du bloc de l’Est.