Au moins 88 personnes ont perdu la vie à cause de l’épidémie de choléra qui sévit depuis quelques mois au Niger sur un total de 2.641 cas enregistrés, soit un taux de létalité de 3% en date du 30 août, a annoncé mercredi le ministère de la Santé publique.
Au total, six des huit régions du pays sont touchées par la maladie, selon un rapport de la direction de la surveillance épidémiologique du ministère de la Santé publique.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a assuré avoir pris des dispositions, dont des échanges « réguliers » avec les directions régionales de la santé, le pré-positionnement de kits choléra, de tests de dépistage rapides et le renforcement des stocks dans les régions les plus touchées.
Il s’agit aussi de la mise en place de sites d’isolement et de prise en charge dans les foyers ou encore le traitement régulier des points d’eau.
Le ministre de la Santé publique, Idi Illiassou Maïnassara, a aussi lancé un appel à la population à renforcer les règles d’hygiène et le recours aux services de santé »devant tous cas présentant les signes de suspicion de choléra, à savoir : la diarrhée, les vomissements, la déshydratation ».
Le choléra est une maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées qui se transmet à travers l’eau. La dernière épidémie au Niger remonte à 2018.