Le duo Chengriha-Tebboune a passé une nuit noire après les longues discussions, à Washington, entre le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, et son homologue marocain Nasser Bourita, sur la question du Sahara et dont l’issue a montré que le régime algérien s’est donné beaucoup de mal pour rien.
« Nous continuons de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste ». Les termes soigneusement pesés de la déclaration du Département d’État américain sur la question du Sahara, ont assommé le général Chengriha et son complice du Palais El Mouradia, Abdelmajid Tebboune.
Les deux compères avaient pourtant tout essayé au cours des derniers mois pour tenter d’inverser les événements et éviter la débâcle du polisario et de la diplomatie algérienne avec lui.
Après avoir crié au spectre d’une « guerre » qui ferait rage entre le Maroc et le polisario, mais qui n’a pas convaincu grand monde, ils ont eu recours à leurs lobbies grassement payés à Washington et New York.
Même la menace algérienne de retrait du processus des tables rondes, que le Conseil de sécurité a pourtant fixé comme cadre d’action pour Staffan de Mistura, n’a pas eu l’effet escompté par le tandem d’Alger.
Toutes ces gesticulations du régime algérien n’ont pas réussi à obtenir de l’Administration Biden de modifier la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Ce nouveau revers intervient alors que le chef de la junte au pouvoir en Algérie ne s’est toujours pas remis de la débâcle de Guerguerat. L’ouverture de ce passage avec la Mauritanie a permis au Maroc de déloger les milices du polisario et de sécuriser ses échanges avec les pays d’Afrique de l’Ouest, enterrant définitivement le vieux rêve nourri par les généraux algériens et consistant à tenter d’isoler le Maroc de son prolongement africain par le Sud.