Au moins treize VDP (les volontaires pour la défense de la patrie) qui sont des supplétifs civils engagés dans la lutte antijihadiste aux côtés de l’armée ont été tués jeudi et plusieurs d’autres blessés lors d’une attaque dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué des sources sécuritaires.
Les VDP interviennent aux côtés de l’armée pour des missions de surveillance, d’information, de pistage et de protection après une formation militaire de 14 jours.
Cette attaque survient au lendemain du limogeage du gouvernement burkinabè, vivement critiqué par une partie de la population qui dénonce « l’incapacité » du pouvoir à contrer la violence jihadiste qui frappe le pays.
L’armée burkinabé avait annoncé jeudi qu’une centaine de terroriste ont été neutralisés, une vingtaine de suspects appréhendés et qu’une importante logistique récupérée auprès de groupes armés, dans le cadre du bilan à mi-parcours de l’opération conjointe (TAANLI 2) menée entre le 25 novembre et le 9 décembre par les armées burkinabè et nigérienne, rapporte l’agence d’information du Burkina AIB.
Le Burkina Faso connaît depuis 2015 des attaques meurtrières perpétrées par des groupes terroristes affiliés à l’Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda.