Les conflits internes dans le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir, sont devenus l’une des plus grandes menaces pour la sécurité du pays.
Selon le rapport des experts nommés pour enquêter sur les causes des émeutes qui ont dévasté le pays en juillet dernier, la presse rapporte que « les divergences internes au sein de l’ANC ont contribué aux troubles sociaux et doivent être traitées comme une question de sécurité nationale ».
Le rapport a affirmé que « ce qui semble être des batailles entre factions au sein du parti au pouvoir, sont devenus une source sérieuse d’instabilité dans le pays », rappelant que les échecs catastrophiques de la police, des services de renseignement et de l’exécutif à mettre fin à la violence ont entraîné des destructions et des pillages, qui ont bouleversé l’économie et fait plus de 350 morts.
Certains partis d’opposition ont exigé que des mesures soient prises contre les services de renseignement et les ministres du cluster de la sécurité suite à la publication du rapport sur les émeutes de juillet.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a ainsi appelé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à limoger les ministres de la Police, Bheki Cele, et de la Sécurité de l’État, Ayanda Dlodlo, alors que l’Economic Freedom fighters (EFF) a plaidé pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les défaillances des services de renseignement.