Dans la crise russo-ukrainienne à multiples inconnues qui secoue le monde, les présidents algérien et iranien essaient de coordonner leurs positions.
L’Iran des mollahs justifie l’invasion de l’Ukraine par les « provocations » de l’Otan, avec un soutien à peine voilé à Moscou, en essayant en même temps de gérer sa crise nucléaire difficile avec les Etats Unis et l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA).
Du côté algérien et afin d’éviter la menace existentielle qui pèse sur le régime des généraux, la junte du général Saïd Chengriha essaie de se mettre à fournir le gaz à certains pays de l’Europe pour masquer son obédience à l’ancienne doctrine du bloc Est contre l’Ouest.
Cette marche à deux avait été précédée dernièrement par des entretiens entre le président iranien Ebrahim Raïssi et le président algérien Abdelmadjid Tebboune sur des mécanismes de promouvoir la coopération entre l’Iran et l’Algérie concernant leur hégémonie en Afrique et au moyen orient.
Aujourd’hui, la guerre qui se déroule en Ukraine a dévoilé au grand jour que l’Algérie, l’Iran, la Syrie, le Venezuela, sont toujours dépendants de Moscou, dans le cadre d’un partenariat militaire, sécuritaire et technologique.
Signe révélateur de l’alignement inconditionnel du régime militaire algérien sur les positions de la Russie et nonobstant le conflit qui secoue l’Europe, l’Algérie a demandé à l’Union des entrepreneurs russes (UER) de mettre sur pied des projets conjoints et investir dans le pays en bénéficiant des nombreux avantages accordés par le gouvernement algérien aux investisseurs étrangers, rapporte vendredi le journal des milieux d’affaires moscovites TT Finance, lors de la réunion de l’ambassadeur algérien à Moscou Smail Benamara avec le président de l’UER Alexei Repik.