La période de transition avant un retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, où un coup d’Etat a eu lieu le 24 janvier a été fixée à trois ans par les assises nationales tenues lundi dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Une « charte constitutionnelle de la transition » a été signée par le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à l’issue de plusieurs heures de travaux des assises nationales.
« La durée de la transition est fixée à 36 mois à compter de la date de l’investiture du président de la transition », le lieutenant-colonel Damiba, stipule la charte, signée dans la nuit de lundi à mardi.