La presse d’un certain général algérien à la retraite, poursuivi par la justice helvétique, mais qui met actuellement son « expérience » au service du chef de la junte, le général Saïd Chengriha, dénote de profonds sentiments haineux et antisémites contre un état démocratique, souverain, reconnu par la communauté internationale (ONU).
Un article scandaleusement inspiré de la période de la guerre froide, sacralisant « le président Poutine de démanteler en Ukraine un soi-disant projet de second Israël », et qui confirme l’héritage d’instabilité du régime à Alger.
‘’ Encensant l’économiste français Jacques Attali ’’, et dénigrant tour à tour Bernard Henry Lévy, l’ex-Premier ministre israélien Netanyahou et Ihor Kolomoïsky, les accusant de vouloir créer un nouvel Etat hébreu en Ukraine avec les juifs ashkénazes ukrainiens, le média du général laisse présager que les dirigeants algériens, y compris le président Abdelmadjid Tebboune, tourbillonnent dans un cercle vicieux de délire sans fin.
«Pour les sionistes ukrainiens, l’objectif ultime consiste à établir une région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar d’origine, Chazerai», précise le média à la solde du général, en pointant le président Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky, de confession juive, président de l’Ukraine depuis le 20 mai 2019.
«Les sanctions américaines contre les entreprises russes n’effraient pas les hommes d’affaires russes. Ils les considèrent comme un défi. Ils se renforcent avec les sanctions. La Russie produit plusieurs fois plus de blé qu’avant les sanctions. Surtout les produits pétroliers et gaziers ne vont pas être sanctionnés, sans quoi l’Europe serait en faillite.
L’Europe a besoin du gaz et du pétrole russes. Le gaz américain coûte deux fois plus cher que le prix russe. C’est pourquoi le président Poutine n’a pas pris peur», claironne la publication en guise de crédibilité.