Neuf supplétifs civils de l’armée et trois soldats ont été tués jeudi dans des attaques simultanées de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, un bilan confirmé par un responsable des VDP, les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs).
Des hommes armés « ont attaqué le détachement militaire de la commune rurale de Bourzanga », dans la région du Centre-Nord, puis « des positions des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs) dans les localités d’Alga et Boulounga situées dans la même commune », tuant au total neuf VDP et trois soldats, selon l’AFP, citant une source sécuritaire.
« Trois soldats sont tombés à Bourzanga et neuf volontaires à Alga », a précisé la source sécuritaire, évoquant également « quelques blessés parmi les forces de défense et de sécurité et les Volontaires ».
Un responsable local des VDP a lui indiqué que six d’entre eux étaient « tombés à Alga et trois à Boulounga », ajoutant que « plusieurs assaillants ont été également abattus ».
« Lors de leurs ripostes contre ces attaques coordonnées, les forces armées et les Volontaires ont neutralisé une trentaine de terroristes », a affirmé une seconde source sécuritaire en confirmant les différentes attaques.
Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.