Le président tunisien Kaïs Saïed, en invitant et en accueillant le chef du groupe terroriste polisario, Brahim Ghali, contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation et des règles établies, a mis en échec le TICAD8 (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique).
En se pliant au dictat des pétrodollars du général Saïd Chengriha et de sa junte militaire, le président Saïed va précipiter le peuple tunisien dans des années noires et devra en assumer les conséquences.
Face à cette attitude irréfléchie de Kaïs Saïed, le Maroc a décidé de ne pas participer à ce Sommet de la TICAD et a rappelé en consultation son ambassadeur à Tunis.
Par cet acte hostile envers le Royaume et en signe de protestation, le Président de la Guinée-Bissau et Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) Umaro Sissoco Embalo, a quitté la conférence TICAD 8.
Le Liberia a appelé à « la suspension de cette session jusqu’à résolution des problèmes relatifs aux procédures » après l’invitation unilatérale de l’entité séparatiste du « polisario » à cet événement.
Le Président du Sénégal Macky Sall, le Président des Iles Comores Azali Assoumani, le Président du Burundi Evariste Ndayishimiye, le MAE du Libéria, Dee-Maxwell Saah Kemayah, le Chef de la délégation de la Guinée équatoriale, le Président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra et plusieurs autres chefs de délégation, ont fait part de leurs regrets quant à l’absence remarquée du Maroc.
En Tunisie même, plusieurs voix de la société civile, des partis politiques, des syndicats, se sont élevées pour exprimer leur indignation suite à l’accueil officiel réservé par le président tunisien au chef des milices séparatistes du « polisario ».
Cet acte va sans doute « exposer les intérêts suprêmes de la Tunisie et sa crédibilité à de grandes difficultés », a mis en garde le président du parti Al Majd, Abdel Wahab Hani, le qualifiant de « suicide politique ».
Hani s’est interrogé sur les raisons derrière l’accueil en grande pompe réservé au chef de l’entité séparatiste, alors que d’autres chefs d’Etat africains « frères » n’ont pas été reçus par Kaïs Saïed à leur arrivée à l’aéroport de Tunis.