Au moins deux soldats et deux supplétifs civils de l’armée ont été tués samedi lors d’une attaque terroriste contre une patrouille dans l’est du Burkina Faso, annonce dimanche l’armée burkinabé.
« Ce samedi 24 septembre 2022, une unité du détachement militaire de Kantchari et un groupe de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils, ndlr) ont été pris à partie par un groupe de terroristes entre Sakoani et Sampieri », indique l’armée dans un communiqué.
« Les combats ont malheureusement coûté la vie à deux militaires et deux VDP », ajoute la même source.
L’attaque s’est déroulée dans la province de la Tapoa, une région de l’est du Burkina, frontalière du Niger et du Bénin. Les victimes ont été tuées lors de la mission de sécurisation du marché hebdomadaire de Sakoani.
Par ailleurs, au moins 14 personnes dont 9 d’une même famille, ont été tuées par des hommes armés mercredi à Komsilga dans la commune de Zimtanga, relavant de la région du Centre-Nord au Burkina Faso.
Quatorze personnes dont trois de sexe féminin ont été tuées par des hommes armés le 21 septembre entre le village de Bayen Foulgo et de Komsilga, a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Le mardi 20 septembre, les habitants des villages de Komsilga et de Bayen Foulgo se sont retrouvés sur initiative endogène pour réparer un ouvrage de franchissement qui relie les deux localités.
Deux personnes qui sont revenues chercher leurs affaires après la tuerie de mercredi, ont été tuées samedi dans le village de Konkin Moogo par des hommes armés.
Au moins deux personnes ressortissants de Bayen-Foulgo et de sexe masculin ont été exécutées à l’arme banche samedi par des hommes armés à Konkin Moogo, un village voisin de Bayen-Foulgo sur l’axe Zimtanga – Kongoussi.
Après cette tuerie, deux autres personnes qui sont retournées de Kongoussi pour chercher leurs effets à Bayen-Foulgo, ont été tuées.
Le Burkina Faso est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Ces attaques y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.