Le président de la Chambre des représentants du peuple, Tagesse Chafo, ainsi que certains hauts responsables gouvernementaux dont le conseiller du Premier ministre à la sécurité nationale Redwan Hussein ainsi que plusieurs ministres, se sont rendus lundi à Mekelle, capitale du Tigray, pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de paix et les activités menées dans ce sens.
L’accord de paix a été signé le 2 novembre à Pretoria, entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigré.
La haute délégation gouvernementale comprend également des responsables de la commission du dialogue national.
Dans l’ensemble, comme la bonne mise en œuvre de l’accord de paix est un appel à l’action, le gouvernement a fait un pas audacieux vers la garantie d’une paix durable. Cette décision audacieuse doit continuer d’être bien reconnue et soutenue par la communauté internationale, ajoute l’éditorialiste.
Pour rappel, les affrontements ont débuté en novembre 2020, quand le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l’armée arrêter les dirigeants du Tigré qui contestaient son autorité depuis des mois et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires fédérales.
Selon l’ONU, les deux ans de guerre ont fait plus de deux millions de déplacés et ont rendu plus de 13,6 millions de personnes dépendantes de l’aide humanitaire dans le nord de l’Ethiopie (5,4 millions au Tigré, 7 millions en Amhara et 1,2 million en Afar).