Au moins 70 personnes ont été tuées dans des massacres qui se sont déroulées à Zaongo, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a déclaré lundi le procureur Simon Gnanou.
Ce carnage, perpétré par des assaillants non identifiés, qui a eu lieu le 5 novembre, a fait au moins 70 victimes, principalement des enfants et des personnes âgées, a indiqué le procureur dans un communiqué.
Le nombre exact de morts, de blessés et de disparus n’a pas encore été déterminé. Dimanche, l’Union européenne a appelé les autorités de transition du Burkina Faso à « faire toute la lumière » sur cette « tuerie d’une centaine de civils ».
Selon un communiqué du parquet burkinabé, une équipe d’enquête composée d’un procureur, d’un représentant militaire, d’un juge et de membres des forces de sécurité s’est rendue dimanche sur le site, dans la province du Namentenga, et a confirmé que plusieurs biens ont également été incendiés ou détruits.
Depuis des années, l’insécurité et les attaques jihadistes dans le Sahel, menées par des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.