Au moins huit personnes ont perdu la vie lors d’un incendie qui a frappé le centre-ville de Conakry, la capitale de la Guinée. L’incident a été déclenché lundi par l’explosion du principal dépôt de carburant du pays, entraînant la fermeture des écoles et des administrations.
Le drame s’est déroulé vers minuit au principal dépôt d’hydrocarbures de la société guinéenne de pétrole à Kaloum, le quartier administratif et des affaires de Conakry. Les corps de huit victimes carbonisées ont été transportés à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, où de nombreux blessés ont également été admis.
Le président du Conseil national de transition (CNT), Dansa Kourouma, a confirmé les pertes en vies humaines et les dégâts importants causés par l’incendie.
Le chef de la junte au pouvoir depuis 2021, Mamadi Doumbouya, a appelé à la solidarité et à la prière pour le pays face à cette tragédie, en attendant les résultats des enquêtes gouvernementales sur les causes et les conséquences de l’incendie.
Le gouvernement a pris des mesures immédiates, ordonnant la fermeture des écoles et conseillant aux travailleurs du secteur public et privé de rester chez eux dans la région de Conakry.
Bien que l’incendie soit toujours actif dans la zone portuaire en fin de matinée, sa vigueur a diminué. Des véhicules de la protection civile et des camions de la société des eaux de Guinée sont sur place, et des moyens supplémentaires sont en route pour contenir l’incendie.
Les autorités guinéennes ont également appelé les populations des zones avoisinantes à s’éloigner du site pour leur sécurité et pour permettre aux services d’intervention d’opérer en toute sécurité.
La zone portuaire est actuellement sous le contrôle des forces de sécurité, qui ont érigé des barrages filtrants sur plusieurs kilomètres. Les stations-service resteront fermées, et une enquête sera ouverte pour déterminer les causes et les responsabilités de cet incident.