Le gouvernement burundais a vivement condamné l’attaque terroriste qui a eu lieu vendredi près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). L’incident, perpétré par des hommes armés non identifiés dans la zone de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi de la province de Bujumbura, a coûté la vie à 20 personnes, selon un communiqué du secrétaire général de l’État, Jérôme Niyonzima, rendu public samedi.
Les victimes comprennent tragiquement 12 enfants, dont cinq âgés de moins de cinq ans, trois femmes, dont deux étaient enceintes, et cinq hommes adultes, dont un policier intervenant pour secourir les civils. Neuf personnes blessées lors de l’attaque ont été évacuées vers des établissements de santé, et leur état de santé n’est pas considéré comme alarmant, indique le communiqué.
Le gouvernement a réagi rapidement en envoyant des membres du cabinet sur les lieux du drame pour constater l’ampleur de la tragédie et apporter du réconfort à la population éprouvée. Des enquêtes sont en cours pour identifier les auteurs de cette attaque terroriste, et le gouvernement s’est engagé à les traduire devant la justice.
Le secrétaire général de l’État a présenté les condoléances les plus profondes de la part du gouvernement aux familles des victimes, dont la majorité est constituée de femmes et d’enfants. Dans le même temps, le gouvernement burundais a réitéré son engagement en faveur de la préservation de la paix et de la sécurité nationale.