Les milices du groupe terroriste Polisario ont assassiné, au cours de la soirée de mardi dernier, trois subsahariens, à quelques kilomètres des camps de Tindouf, en Algérie, selon nos sources.
Les trois hommes accompagnaient des sahraouis qui essayaient de fuir les camps de Tindouf où sévit la terreur imposée par le Polisario.
Le général Saïd Chengriha, chef de l’armée algérienne (ANP), a interdit toute enquête sur le meurtre des trois subsahariens. Une décision qui ajoute à l’impunité dont bénéficie le Polisario, un sous-traitant des services sécuritaires et du renseignement algériens dans l’expulsion des migrants subsahariens.
Les motifs derrière cette décision restent obscurs, mais beaucoup soupçonnent le pouvoir militaire à Alger de chercher à protéger ses propres intérêts en étouffant toute tentative de tenir le Polisario pour responsable des meurtres.
Quant aux activistes sahraouis dans les camps de Tindouf, ils ont toujours exprimé leur révolte face aux tentatives flagrantes de dissimulation des crimes commis par les terroristes du Polisario et leurs complices.