Un colloque portant sur la lutte contre le terrorisme se déroule présentement à Nouakchott. Certaines autorités de la République Islamique ont profité de cette rencontre organisée par l’Institut Mauritanien pour les études stratégiques pour présenter les efforts du gouvernement dans ce domaine.
« Le terrorisme : l’expérience mauritanienne ». Le thème central du colloque reflète parfaitement certaines interventions dans l’assistance composée d’experts, d’officiers et d’oulemas. Vraisemblablement hétérogènes, les participants se réunissent derrière des visées communes : à savoir, discuter de la stratégie gouvernementale de lutte contre le terrorisme, des conséquences politiques et socio-économiques de la montée de l’extrémisme et, enfin, de la fonction des organisations de la société civile dans ce combat. Il faut reconnaître que l’actuel président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, s’est beaucoup investi contre différents groupes terroristes portant atteinte aux intérêts de son pays.
Parmi ces mouvements, Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), dont les quartiers généraux se trouvent au Niger et au nord du Mali, a été érigée en priorité. Ce qui a permis au ministre mauritanien de la Défense, Ahmed Ould Ideye, de déclarer, en ouverture de ce colloque, que l’approche gouvernementale « a permis de démanteler un grand nombre de cellules terroristes dormantes et a réussi à mettre en échec des opérations terroristes qui visaient la déstabilisation du pays en s’attaquant à des objectifs sensibles de l’Etat ».
Pour preuve, la Mauritanie a réussi des raids contre AQMI en 2010 et 2011. Sans quoi, l’Etat serait confronté à des attaques terroristes. En outre, selon le même ministre, la présence des forces mauritaniennes a été renforcée au niveau des frontières sud-est avec le Mali et nord avec l’Algérie. Ce, dans le but de « faire face au danger terroriste ».