Depuis le 16 avril, au moins 110 civils sont pris en otage par des groupes terroristes armés dans la région de Bandiagara, au centre du Mali. Les victimes, des passagers de trois bus, ont été interceptées sur leur trajet entre Parou et Songobia sur la route nationale N15. Selon les Forces vives de Bandiagara, contrairement aux rumeurs, les otages n’ont pas été libérés par les Forces armées maliennes.
Pour tenter de sécuriser la zone, les Forces vives de Bandiagara ont érigé des barricades sur la route nationale N15 durant trois jours, avant de lever le blocus.
L’enlèvement de civils est devenu une activité lucrative pour certains groupes armés comme la Katiba Macina, soupçonnée d’être derrière ces actes. Ces groupes exigent souvent des rançons pour la libération des otages, parfois en réponse à des opérations militaires ou pour exercer leur influence sur les communautés des victimes.
La région de Bandiagara est actuellement un point chaud de l’insécurité au centre du Mali, où l’escalade de la violence armée pose un défi majeur.