La ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) a exprimé son « profond regret » et condamné « fermement » les violences dont ont été victimes, vendredi, trois diplomates français à Kinshasa.
Selon les médias locaux, un premier conseiller, un conseiller culturel et un garde de sécurité de l’ambassade de France ont été menacés par la police et des agents du parquet, manipulés par un résident de Kinshasa cherchant à les expulser de leurs villas, considérées comme propriétés françaises dans la capitale congolaise.
Le conseiller culturel a été sévèrement frappé, contraint de remettre les clés de sa villa, et a dû être hospitalisé. Sa villa a également été forcée et dépouillée de ses meubles, selon les rapports de la presse locale.
Dans un communiqué, la ministre d’État congolaise en charge des Affaires étrangères, Therese Wagner Kayikwamba, a déploré une « violation des conventions internationales protégeant les membres du corps diplomatique dans l’exercice de leurs fonctions ».
Elle a également annoncé qu’une « enquête rigoureuse est en cours pour identifier et poursuivre les responsables de ces actes ». Cinq policiers qui auraient été impliqués dans cette affaire d’extorsion et de violence ont été interpellés.