Les récents développements en Syrie ont révélé l’arrestation d’une trentaine de membres du Front Polisario par les forces de l’opposition syrienne à Alep, mettant en lumière les inquiétudes croissantes concernant l’expansion de l’influence de l’Iran en Afrique du Nord et son rôle dans la formation de groupes terroristes séparatistes, selon des médias anglophones.
Des sources diplomatiques indiquent que l’Algérie, sous la domination du général Saïd Chengriha et de son président Abdelmadjid Tebboune, tous deux connus pour leurs positions antisémites envers les Juifs et l’Etat d’Israël, cherche activement une médiation turque pour la libération des terroristes, compte tenu de l’influence de la Turquie sur les groupes d’opposition syriens.
Le régime algérien est connu pour son soutien opérationnel et financier aux groupes terroristes au Mali, en Libye, en Mauritanie, au Hezbollah libanais et au Hamas.
D’après des sources sécuritaires, la formation spéciale des terroristes du Polisario, spécialisés dans des frappes aériennes et des attentats éclair, compte plus de 150 d’individus originaires d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne.
Sous la direction de conseillers militaires iraniens, ces combattants ont été formés dans une base militaire algérienne, située à quelques kilomètres des camps de Tindouf en Algérie.
Ils sont entrés en Syrie il y a plusieurs mois en utilisant des passeports algériens. Leur mission était de soutenir le régime de Bachar Al-Assad contre d’éventuelles offensives de l’opposition.
Au moment de la chute du régime syrien, l’incident a entraîné une réaction diplomatique immédiate de l’Algérie. Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a abordé la question lors d’un appel téléphonique avec son ex-homologue syrien.
L’ambassadeur d’Algérie en Syrie, Kamel Bouchama, a tenté de minimiser la situation en soulignant que « 500 Algériens vivent à Alep », sans aborder directement la présence du Polisario.
Selon d’autres informations, l’Iran formait des éléments du Polisario dans des sites de l’armée syrienne à Daraa, depuis trois ans.
La question se pose sur les motivations de l’Algérie à soutenir le Polisario dans son hostilité envers le Sahara occidental, reconnu comme territoire du Maroc par les puissances occidentales, dont les Etats-Unis, les pays arabes du Golfe, plusieurs nations africaines ainsi que de nombreux pays d’Amérique latine et d’Asie, tout en maintenant un fort soutien au régime d’Al-Assad en Syrie et en s’alignant avec la République islamique d’Iran contre le peuple syrien.
L’organisation du Front Polisario constitue actuellement une menace pour le système de sécurité régional et européen, ce qui nécessite des actions sérieuses pour éliminer cette entité et tenir responsables tous ceux qui la soutiennent et l’aident.
Ces développements ont ravivé les appels en faveur de la désignation du Polisario et de certains responsables du régime militaire algérien en tant que des terroristes, en raison de leurs liens documentés avec l’Iran et de leurs activités visant à créer de nouvelles zones d’instabilité, menaçant la sécurité régionale en Afrique et en Europe.