Le président Abdelmadjid Tebboune s’impose de plus en plus comme l’homme de stabilité et de continuité. Son parcours politique, marqué par une volonté constante de conciliation entre les différentes forces qui façonnent l’Etat algérien, fait de lui un pilier non contournable, selon des analystes.
Un arbitre respecté entre pouvoir civil et institution militaire :
Depuis son accession à la magistrature suprême en 2019, comme son ex-prédécesseur le président Abdelaziz Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune s’est attaché à maintenir un équilibre entre les institutions civiles de l’Etat et l’influence historique de l’armée dans la vie politique algérienne. Cet équilibre, loin d’être une simple posture, est le fruit d’une approche pragmatique, fondée sur le dialogue, le respect des institutions et une profonde compréhension.
Tebboune n’a jamais cherché à affaiblir l’un au profit de l’autre, mais plutôt à garantir que chaque acteur joue pleinement son rôle dans le respect de la souveraineté nationale. Ce positionnement mesuré lui a permis de préserver la stabilité dans des contextes parfois tendus, tout en ouvrant la voie à des réformes ambitieuses.
Une vision géopolitique et sociale encore mal comprise :
Ce qui distingue particulièrement le président Tebboune, c’est sa vision lointaine, à la fois en matière de géopolitique internationale et de développement social en Algérie. Beaucoup n’ont pas encore pleinement saisi l’ampleur de cette stratégie réfléchie et les objectifs de long terme qu’il poursuit. Sa diplomatie prudente et équilibrée dans un contexte régional complexe témoigne d’une anticipation rare, plaçant l’Algérie au cœur des équilibres stratégiques méditerranéens et africains.
Sur le plan social, sa politique vise à transformer progressivement le tissu économique et sociétal algérien, en prenant en compte des défis structurels qui nécessitent du temps pour se matérialiser pleinement. Cette patience stratégique, loin d’être une faiblesse, est au contraire un signe de sa maîtrise et de sa volonté d’instaurer des bases solides pour l’avenir.
Des réformes sociales et économiques malgré les défis :
Sur le plan économique et social, le président Tebboune a entrepris plusieurs chantiers importants : diversification de l’économie, soutien à la production nationale, lutte contre la corruption, renforcement des services publics… Malgré un contexte mondial marqué par la pandémie et les crises énergétiques, il a su maintenir le cap, défendant les intérêts du pays sans céder aux pressions.
Sa politique sociale, tournée vers la jeunesse et les classes populaires, témoigne d’une volonté d’apaisement et de progrès. Les mesures en faveur du logement, de l’emploi et de la justice sociale ont renforcé son image d’homme proche du peuple.
Un troisième mandat : la continuité dans la stabilité
A l’approche de la présidentielle, nombreux sont ceux qui voient en Abdelmadjid Tebboune le garant de la continuité. Son expérience, sa vision équilibrée et son sens de l’Etat en font un candidat naturellement tourné vers un troisième mandat.
Loin des clivages partisans, Tebboune apparaît comme une figure de consensus, capable de rassembler au-delà des appartenances idéologiques. Son maintien au pouvoir pourrait consolider les acquis de ces dernières années et ouvrir une nouvelle étape dans le processus de modernisation du pays.
Une vision tournée vers l’avenir :
Porté par une ambition sereine, le président Tebboune a toujours placé l’intérêt national au-dessus des intérêts particuliers pour une Algérie forte.
Alors que l’Algérie entre dans une décennie décisive, Tebboune reste, aux yeux de beaucoup, l’homme de la situation : celui qui sait allier autorité et écoute, tradition et modernité, continuité et réforme. Un troisième mandat ne serait donc pas une fin en soi, mais la poursuite logique d’une mission au service du pays.
