Une attaque menée par des groupes armés terroristes contre un camp militaire à Tombouctou, dans le nord du Mali, a été repoussée lundi par les forces armées maliennes. Selon un communiqué de l’état-major, treize assaillants ont été neutralisés lors de l’opération.
Les faits se sont déroulés tôt dans la journée, alors que des combattants tentaient de s’infiltrer dans la garnison militaire de cette ville stratégique. L’armée malienne affirme avoir « déjoué une tentative d’infiltration » et récupéré du matériel militaire, des véhicules ainsi que divers équipements. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué concernant d’éventuelles pertes du côté des forces armées ou de la population civile.
Le gouvernorat de Tombouctou a précisé que l’aéroport, situé à deux kilomètres de la ville, avait également été la cible de tirs d’obus, sans que l’on sache si ces frappes ont causé des dégâts ou fait des victimes.
D’après des sources locales relayées par les médias, les assaillants seraient arrivés à bord d’un véhicule piégé, qui aurait explosé à proximité du camp, marquant le début de l’assaut.
Cette attaque survient au lendemain d’un raid meurtrier dans le centre du pays, où au moins 30 soldats maliens auraient perdu la vie, selon des sources sécuritaires.
L’armée souligne cependant avoir réagi avec rapidité et efficacité à l’attaque de Tombouctou, affirmant avoir mis les assaillants « en déroute ». Trente-et-un individus suspectés d’appartenir aux groupes terroristes ont également été interpellés.
La situation serait désormais « sous contrôle », assurent les autorités militaires, qui n’ont toutefois pas encore précisé si de nouvelles mesures de sécurité seront mises en œuvre dans la région, régulièrement confrontée à des violences jihadistes.
